Les chaussettes de contention sont des dispositifs médicaux, utilisés dans la prévention ou le traitement de l’insuffisance veineuse. Répertorié en quatre classes bien distinctes, chaque niveau diffère par le niveau de pression qu’exerce le maillage des chaussettes sur les muscles. Les chaussettes de contention classe 2 fournissent une pression de compression de 15 à 20 mmHg, assez faible pour laisser le muscle respiré, mais assez élevé pour favoriser le retour veineux et améliorer la circulation sanguine.

Dans quel cas utiliser des chaussettes de contention de classe 2 ?

Les chaussettes de contention de classe 2 sont plus indiquées lorsque l’insuffisance veineuse est installée, à un stade peu avancé. Elles permettent de soulager les symptômes comme les crampes, les engourdissements, les œdèmes et les douleurs, tout en évitant leur évolution vers des complications, les telles les varices, la phlébite, la thrombose veineuse profonde ou l’embolie pulmonaire.

Les chaussettes de contention classe 2 sont également utilisées à la suite d’une chirurgie vasculaire de drainage, visant à enlever les varices. Les femmes enceintes avec des facteurs de risques élevés d’apparition d’insuffisance veineuse peuvent également utiliser ce dispositif en guise de prévention. Il en est de même pour ceux qui font de longs voyages, surtout en avion.

Quels sont les modèles de chaussettes de contention classe 2 disponibles ?

Les chaussettes de contention existent sous plusieurs catégories, selon :

La forme : pied ouvert ou fermé.
Les matières utilisées : naturelles comme le lin, le coton, la viscose, la soie, la laine, les voiles ou synthétiques comme le lycra, l’élasthanne.
Le design : transparent, semi-transparent, ou opaque, avec ou sans motifs, élégant et voyant ou discret.
Le genre : pour hommes et femmes.
La saison : à porter l’été ou l’hiver.

Chaussettes de contention classe 2 : sur quelle durée les porter ?

La durée du port des chaussettes de contention de classe 2 varie en fonction de ses indications. Elle est évaluée en fonction des résultats cliniques. Le port doit être uniquement journalier, soit environ 14 h par jour.

Insuffisance veineuse superficielle : comme les jambes lourdes, les œdèmes et les varices, les chaussettes de contention classe 2 doivent être portées jusqu’à la disparition des signes cliniques.
après une sclérothérapie : les chaussettes de contention serviront de traitement supplétif sur une durée de 4 à 6 semaines. La nécessité de continuer le traitement est évaluée en fonction des résultats obtenus.
La femme enceinte : peut garder les chaussettes de contention de classe 2 tout au long de sa grossesse, jusqu’à 6 semaines après l’accouchement si elle met au monde par voie basse, et jusqu’à 6 mois en cas d’accouchement par césarienne.

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