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Pratique et efficace, la bande de contention est un moyen thérapeutique qui convient aussi bien pour les jeunes que pour les plus âgées. Grâce à une large gamme, elle correspond à diverses indications thérapeutiques. Elle nécessite cependant une prescription médicale et sa mise en place doit être réalisée par un personnel de santé expérimenté. Dans ce guide, découvrez les points essentiels à connaître sur les bandes de contention.
La bande de contention est un dispositif médical destiné pour réaliser une compression, traiter des pathologies tendineuses, articulaires et musculaires, et pour assurer la tenue de certains équipements médicaux.
La bande de contention est fabriquée à partir de matériel en polypropène d’une part, et en résine synthétique (caoutchouc) d’autre part.
Ces matières premières permettent à la peau d’être aérée et écartent tout risque de macération.
Il existe trois types de bandes de contention :
La bande de contention est indiquée dans le traitement de diverses pathologies.
Elle est incontournable pour les phlébologues (médecins qui traitent essentiellement les pathologies se rapportant aux veines) dans le traitement des maladies telles que :
En traumatologie, elle est essentielle (notamment pour les athlètes et les sportifs) pour guérir et soulager :
Elle sert également de maintien ou de support pour d’autres dispositifs médicaux par exemple les compresses, les attelles ou genouillères, etc.
Bien qu’ils soient rares, les effets secondaires sont dominés par les réactions allergiques. Ils se manifestent le plus souvent par des sensations de brûlure ou de démangeaisons.
D’un autre côté, on peut retrouver les sensations d’engourdissement, de douleur, ou de fourmillement qui témoignent d’un effet garrot (le bandage est trop serré, ce qui gêne la circulation sanguine).
Dans le premier cas comme dans l’autre, il est primordial de contacter le médecin face à ces signes.
La mise en place d’une bande de contention doit être réalisée par un professionnel de santé qualifié (médecin, kinésithérapeute…).
Elle peut s’effectuer de deux manières : en spirales ou en suivant la méthode des chevrons.
Dans tous les cas, le plus important est :
-de toujours débuter le bandage à la racine des orteils ;
-de suivre un chemin ascendant, c’est-à-dire du bas vers le haut en évitant de redescendre ;
-de réaliser une pression dégressive au fur et à mesure que l’on monte, l’objectif étant de restituer la dégressivité physiologique du membre ;
-de s’assurer que la pression exercée par la bande correspond à la gravité du traumatisme ou à l’affection ;
-de garder le pied en flexion à 90°.
Avant de réaliser le bandage, il convient de vérifier que la peau soit propre, sèche, dégraissée et vide de toutes impuretés. Les peaux présentant une plaie ne doivent pas être bandées avec une bande de contention adhésive. De plus, la compression peut aggraver les affections existantes si celles-ci sont négligées.
Pour les bandes de contention élastique et de compression adhésive, de la gaze doit être préalablement appliquée sur la peau avant la pose. En effet, la colle de ces bandages contient souvent de l’oxyde de zinc, un composant source de réactions allergiques (brûlures, démangeaison).
Par ailleurs, une bande prescrite pour une personne ne doit pas être utilisée par une autre personne. Évidemment, les caractéristiques du bandage varient d’une personne à une autre et tiennent compte de plusieurs variables non négligeables (types, force de contention, largeur, etc.).
Au risque de provoquer un effet garrot, il faut veiller à ce que la bande ne soit pas trop serrée lors de la mise en place.
Les personnes souffrant d’une insuffisance artérielle, le strapping (méthode de bandage pratiquée pour soulager la douleur et contenir les œdèmes lors des entorses) est formellement contre-indiqué.
Après la mise en place de la bande de contention, certaines zones comme la crête tibiale ou le tendon d’Achille doivent être protégées de la compression même si celle-ci est minime.
Il existe des bandes de contention qui sont retirées pendant la nuit. Dans ce cas, elles devront être replacées chaque matin avant de se mettre debout et dans une position allongée.
Pour les bandes adhésives dont l’élasticité est faible, elles peuvent conserver leur place pendant plusieurs jours.
Le patient ne doit ressentir ni douleur, ni fourmillement, ni engourdissement après la pose de la bande de contention. Si cela arrive, il devra contacter au plus vite le médecin.
Enfin, bien que le cout des bandes de contention soit moyennement élevé, il convient de le changer quand l’usure se fait ressentir.
Selon les indications, vous pouvez choisir entre :
-une contention pour les lymphœdèmes. Elle regroupe les chaussettes, les bas et les manchons. Ces derniers sont munis d’une mousse compacte en polyuréthane qui permet de diminuer l’œdème et de favoriser une bonne circulation lymphatique. Ils agissent en comprimant les vaisseaux lymphatiques et les tissus sous-cutanés ;
-une compression multicouche. Ce type de bande permet d’atteindre l’objectif thérapeutique recherché grâce à deux, voire quatre couches de bande empilées les unes sur les autres ;
-une bande de contention étalonnée. Grâce à un repère visuel, elle guide le praticien pour trouver le niveau de pression correspondant à la pathologie du patient. Souple, elle se moule parfaitement sur la peau. La bande de contention étalonnée est très résistante et élastique. De ce fait, son extension peut aller de légère à très forte. De plus, elle dispose de plusieurs attaches élastiques munies de crochets métalliques pour permettre un bon maintien de la bande de contention.